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Lutte anti-grippe aviaire Une "priorité de défense nationale" (Leem)

La lutte contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire doit être une "priorité de défense nationale (...) sans forcément de retour sur investissement", a affirmé jeudi 19 janvier la principale organisation professionnelle de l'industrie pharmaceutique française.

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"Il faudrait considérer (la lutte contre la grippe aviaire, ndlr) comme une priorité de défense nationale. Cela signifie un dégagement de budget sans forcément de retour sur investissement", a déclaré à Paris Pierre Le Sourd, président des entreprises du médicament (Leem). "Notre pays est mobilisé sur la question de la grippe aviaire, tant les autorités que les industriels, la question est: quel type de vaccin et quelle capacité de production", s'est pour sa part demandé Christian Lajoux, président désigné du Leem qui prendra ses fonctions le 1er juillet, et qui est aussi président de Sanofi-Aventis-France.

Le géant pharmaceutique Sanofi-Aventis est en pointe sur le marché potentiellement lucratif d'un vaccin contre la grippe aviaire. En novembre, Sanofi-Pasteur, sa filiale vaccins, a signé avec le ministère de la Santé français un accord pour produire ce vaccin "pré-pandémique" ou "prototype" contre la grippe aviaire (souche H5N1). Il s'est aussi engagé auprès du gouvernement à commercialiser "jusqu'à 28 millions de traitements pour la vaccination en cas de pandémie déclarée". En décembre, Sanofi-Aventis a publié les résultats préliminaires des essais cliniques du vaccin contre la grippe aviaire (souche H5N1), qu'il juge "encourageants" selon un communiqué.

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